Le 4 avril 2009, Blue Fire accueillait pour l’ouverture de la saison ses premiers passagers. Pour les « lambdas », ce fut une « simple » nouveauté. Pour le constructeur, un renouveau : c’est son premier coaster à launch, à inversions et avec de tout nouveaux sièges équipés de lap bar !

Autrement dit, cette montagne russe ne sera que le prémisse du renouveau !

Mack Rides avant Blue Fire

Que nous évoquait Mack Rides, dans la catégorie montagne russe, avant la construction de Blue Fire ? Mack produisait (et produit toujours) des spinning coasters, des wild mouses, des family coasters, des water coasters, sans oublier les e-powered. C’est familial et accessible à tout le monde… mais ce n’est pas très porté sur les sensations fortes.

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Blue Fire : l’annonce

C’est en juin 2007 que commence à courir la rumeur d’un prototype du constructeur, et l’heureux élu qui l’accueillera sera Europa Park ; parc qui était alors à l’époque opposé à avoir toute forme d’inversions.

La construction a suscité de la curiosité et a été suivie avec attention par les fans. Les statistiques et le parcours de la montagne russe font mouche : après une petite partie dark ride, le train s’arrête puis est propulsé à l’aide d’un launch magnétique (LSM) de 0 à 100 km/h en 2,5 secondes, le train attaque ensuite le parcours par un top hat « étendu » de 38 mètres de haut, suivi d’un loop, d’un virage, des freins de mi-parcours, et d’un enchaînement d’inversions, à savoir un Twisted Horseshoe Roll et d’une heartline roll. Le ride dure environ 2 min 30.

Et ensuite l’ouverture…

L’ouverture a attiré moults personnes. Les premiers jours, le temps d’attente était d’environ 2h ! Auprès du public, la montagne russe est un succès. Auprès des coaster fans aussi, qui cependant regrettent la mollesse du launch, mais en aucun cas l’heartline roll final !

Vous pouvez retrouver tous les avis sur la fiche Captain Coaster de Blue Fire.

Blue Fire dans une vitrine 

L’avantage incontestable de Blue Fire, c’est d’être situé à Europa Park : parc à dimension européenne voire mondiale, qui attire chaque année plus de 5.000.000 de visiteurs (5.600.000 en 2018). C’est un énorme plus pour atteindre le cœur des visiteurs.

Rappelons qu’Europa Park et Mack Rides sont intimement liés : les deux entreprises appartiennent à la famille… Mack. Le parc est donc véritablement une vitrine pour les modèles du constructeur.

Depuis l’ouverture, des centaines et des centaines de vidéos sont disponibles sur Internet, que ce soit Onride, offride, vlogs, reportages etc., ce qui accroît la popularité du coaster.

De nouveaux trains et des rails tri-tubes

Le train, et plus particulièrement les sièges restent le principal point fort : une assise confortable, s’adaptant à la morphologie des riders, une sensation de liberté, accessible pour les personnes de petite taille (et point bonus pour elles : les pieds ne touchent pas le sol, ce qui donne un effet « floorless »). De plus, sur chaque wagon, les sièges arrières sont surélevés afin d’améliorer la vue du passager. La fermeture des lap bar est hydraulique.

Le siège est classé en catégorie 5, c’est à dire : « Retenue individuelle, qui peut être resserrée lorsqu’elle est verrouillée, qui se bloque automatiquement mais dont l’ouverture peut être manuelle ou automatique, qui nécessite une indication de fermeture, qui ne permettra pas de lancer le tour si la retenue n’est pas enclenchée, et qui nécessite un système redondant ainsi qu’une deuxième sécurité ».

Vous trouverez sur ce tableau un récapitulatif des classements des sièges :

Certains parcs exigent une ceinture en complément de la lap bar. Or, ce système de ceinture ralentit le débit. Le constructeur a donc trouvé une astuce pour ne pas casser le débit tout en respectant le souhait des parcs, comme le montre ce schéma :

Le confort n’est pas le seul critère. La maintenance joue un rôle important : une maintenance facile et peu coûteuse est un avantage pour le parc et un argument de vente pour le constructeur !

Exit les rails bitubes, place aux tritubes et quadritubes ! Il faut une structure solide pour résister aux forces exercées par le train (et c’est plus joli).

Voici en détails les schémas des sièges et du train ; transmis avec courtoisie par Nigloland.

Et qu’en est-il des parcs ? Quel est leur engouement pour ce constructeur ?

L’après Blue Fire

On peut dire que les parcs ont été attirés par le constructeur, puisque les commandes n’ont pas attendu. Mack Rides continue toujours à produire des spinning, wildmouse et cie, mais le constructeur souhaite désormais se tourner et se perfectionner sur ses coasters à sensations.

1/ Des layouts customs

a) … Parfois inspirés

En 2013, le parc sicilien Etnaland ouvre The Storm, un MegaCoaster. Le parcours commence par un lift pour atteindre une hauteur de 32 mètres. La drop se termine par un virage vers la gauche, s’en suit des camels back, des bunny hops, des virages et enfin un heartline roll.

Ce modèle se rapproche de Piraten, construit par Intamin, constructeur reconnu pour la vivacité de ces rides.

Manque d’inspiration de la part de Mack Rides ou demande de la part du parc d’avoir un modèle équivalent pour moins cher ?

C’est ce qu’a fait Nigloland pour Alpina Blitz. Ouvert en 2014, le coaster ressemble lui aussi à Piraten. Philippe Gélis a lui même dessiné le layout, en modifiant quelques virages et bosses, et a demandé à Mack Rides de faire le layout pour moins cher. Le coût de la maintenance a définitivement conquis les Gélis. Le contrat fût signé.

D’après Rodolphe et les frères Gélis, les trains de Mack étaient mieux que les fameuses « chaises camping » d’Intamin de l’époque.

Pour avoir plus d’informations sur le chantier et les coulisses d’Alpina Blitz, je vous invite à (re)lire et (re)visionner ces reportages : Visite du chantier d’Alpina Blitz : une future merveille ? & Dans les coulisses d’Alpina Blitz

Nous pouvons noter que les deux parcs n’ont pas les plus gros budgets. Mack a-t-il aussi l’avantage d’être compétitif niveau tarif ?

b) Les doubles launch

Un launch, c’est bien, deux launch, c’est mieux !

A ne pas confondre avec Manta, le Flying B&M situé à SeaWorld OrlandoManta, construit en 2012, est le premier double launch du constructeur. Localisé à SeaWorld San Diego, le layout est porté sur la famille. Sans inversions, celui-ci mêle viragse à ras du sol et camel backs.

C’est un premier essai sur ce terrain pour le constructeur, et d’après les avis, c’est plutôt une réussite, familialement parlant.

Le constructeur aura-t-il l’ambition de faire plus sensationnel ? Inutile de vous faire patienter, vous connaissez sans doute la réponse !

Ouvert en 2014, Helix a un layout ambitieux et comprend entre autre : launchs, top hat, des camels back fourni en airtime, des inversions (dont la fameuse heartline roll !). Construit à flanc de colline, il surplombe le parc sans pour autant dénaturer le paysage, comme si la montagne russe avait toujours été présente. Les différentes teintes de vert des rails et des poteaux permettent une intégration aux petits oignons.

Mack a su réaliser avec brio un parcours dont on ne se lasse pas de rider et d’observer. Pourtant, Helix n’a pas été facile à concevoir, puisque pas moins de 14 layouts ont été produits avant d’obtenir le résultat final !

Un des 14 layouts proposés

Et le layout final

Les seules petites critiques négatives « récurrentes » concerne la mollesse des launchs, mais est-ce vraiment ce qui était recherché par le parc et le constructeur ? Des launchs trop secs n’auraient-ils pas rendu le parcours moins aérien et agréable ? Pour plus de précisions, vous pouvez (re)lire Dans les coulisses de Liseberg.

La seconde création de MackRides à double launch est Icon, située à Blackpool Pleasure Beach. Le parc ne s’était pas doté d’une montagne russe neuve depuis… 1994 ! Pour marquer la saison 2018, le parc a fait appel à Mack, séduit par Helix. Reste à relever le principal défi : caser le coaster dans un espace assez restreint !

Pari tenu pour le constructeur ! Le layout passera entre la structure de Big One, au-dessus de Steeplechase, on frôlera Big Dipper et ça le fera.

Le coaster est peint d’une manière à s’intégrer au mieux aux anciennes montagnes russes.

Comme pour les anciennes créations, les launchs ne sont pas brutaux mais le parcours reste fluide et n’est pas avare en sensations (voir la coaster review). Cet enchaînement de virages à ras le sol et dans un espace restreint peut nous faire penser à Taron, construit par Intamin à Phantasialand en 2016. Cependant, peut-on faire autrement quand le parc est en quête de place ?

Pour 2019, Mack continue sur sa lancée (sans mauvais jeu de mots) et a concocté pour Carowinds Copperhead Strike, une montagne russe aux virages serrés et aux inversions classiques : une heartline roll, deux loops et deux corscrews, entre autres. Les points originaux de ce ride : l’heartline roll en sortie de gare, pris à faible vitesse et le second launch placé sur un bunny hops (airtime hill).

La montagne russe a récemment ouvert ses portes, et les premiers avis sont déjà là : hangtime dans les inversions, présence d’un ejector… une bonne montagne russe pour les débutants en inversions : ce n’est pas brutal, sans être mollasson.

c) Les triples launch

2 launchs, ce n’est pas assez, alors faisons trois !

Ouvert en 2017, Star Trek est situé à Movie Park Germany. Cette montagne russe est un condensé de technologie, notamment avec le transfert track.

Le triple launch est situé sur la même zone : un launch en avant, puis un en arrière, puis de nouveau en avant. Le launch en arrière nous amène sur une drop twistée (coucou Intamin ?), ce qui nous fait flotter sur notre siège. Les éléments s’enchaînent avec fluidité. L’incoutournable heartline roll répond présente pour ce ride.

Le triple launch nous lance sur le parcours avec originalité et surprise. Cet élément permet d’avoir un beau floating avant même de « réellement » commencer le ride.

Pour plus de détails sur la file d’attente et le ride en lui-même, retrouvez la coaster review ici.

d) Les hypercoasters

On ne rigole plus du côté du constructeur qui se lance dans des montagnes russes hautes de 60m !

Ouvert en 2016, Flash est le premier Hyper coaster de Mack Rides. Situé à Lewa Adventure en Chine, le layout est très aérien : le lift traverse le loop (le plus haut du monde) la drop twistée a des airs d’EGF. Ce qui compose le parcours ce sont les camels back, les changements de virages plutôt secs, et l’heartline roll final.

Ce modèle est réservé aux parcs ayant beaucoup de place, forcément…

Cependant, selon les avis, presque chaque bosse est freinée… Politique du parc ? Fort probable, puisqu’en Chine, les consignes de sécurité sont très strictes, ce qui pénalise le débit d’absorption de visiteurs et rend les files d’attente longues. D’ailleurs, le train est équipé de ceintures.

On ne rigole plus du tout (je sais, on ne rigolait déjà plus avant mais là ! …)

DC Rivals HyperCoaster est situé à l’autre bout du monde, en Australie. La montagne russe a accueilli ses premiers riders en 2017 pour leur offrir : une first drop à la EGF, des camels back et des bunny hops fournis en airtime et, le petit plus, le dernier rang mis en marche arrière. Ce dernier point a été mis en place après discussions entre le constructeur et le parc, afin de proposer une expérience plus intense pour les visiteurs puisqu’il est presque impossible d’anticiper le layout en avance.

Les avis sont clairs : DC Rivals est une tuerie. Pierrot, membre « perdu » à ce moment là en Australie a eu la chance de le tester :

Une first drop dingue, des airtimes/ejectors à foison et un layout très varié font de ce coaster mon nouveau n°1. Le confort est irréprochable. Enfin, la possibilité de faire le coaster en backward rajoute un réel plus à l’expérience.

2/ Les nouveaux modèles

Mack Rides a su être innovant sur les layouts, mais aussi sur ses nouveaux modèles de montagnes russes.

a) Inverted E-powered Coaster

C’est Europa Park qui, en 2014, a accueilli ce nouveau modèle. Son nom ? ArtAArthurhur.

Sur celui-ci, les trains sont en dessous des rails, comme un suspended / Inverted, et la vitesse du train est contrôlée tout le long du parcours, comme pour un e-powered (d’où le nom du modèle… CQFD). Ce modèle est qualifié par plusieurs dizaines de fan comme « un dark ride amélioré ».

En 2017, c’est le parc MotionGate, aux EAU qui a investi dans ce modèle avec un layout custom, ici aussi pour s’en servir en grande partie comme dark ride.

b) PowerSplash

En 2016, Walibi Belgium a ouvert un nouveau prototype du constructeur, nommé Pulsar. C’était un pari riqué pour le parc, lui qui a déjà connu des déboires avec le fameux Vertigo, du constructeur Doppelmayr, qui n’a ouvert qu’une petite année.

Le modèle est un shuttle innovant : table rotative pour l’embarquement (ce qui permet d’avoir deux trains sur un shuttle et ainsi augmenter la capacité d’accueil), propulsion LSM, bassin qui se remplit à une très grande vitesse pour pouvoir créer une vague lors du passage du train… Pari réussi pour le constructeur qui a su se démarquer des autres constructeurs et pour le parc qui propose une montagne russe innovante, bien que l’effet shuttle soit redondant avec Psyché et Cobra.

Cependant, d’après les avis des riders, le coaster est régulièrement en panne… Pour plus d’informations, notamment sur Pulsar, vous pouvez (re)lire l’interview de Khalid Bouchahrouf, Directeur adjoint aux Opérations de Walibi Belgium, réalisée en 2016.

c) BigDipper

La même année, Walibi Holland ouvait un autre prototype de Mack, le BigDipper.

Ce modèle est adapté à des parcs ayant peu de place : les trains étant deux rangées de quatre personnes, le layout peut être serré sans pour autant gêner le passage du train, et c’est là tout l’intérêt : une first drop raide et twistée, des virages serrés, sans oublier d’ajouter des bunny hops et camel backs provoquant des airtimes…

Les places extérieures n’ont pas de plancher, ce qui provoque une sensation de liberté et de voler plus grande.

Le parc a choisi un thème Psykédélique pour habiller Lost Gravity, le prototype du constructeur.

Ce prototype a (presque ?) conquis les riders : vif et nerveux, il accuse une légère mollesse dans la seconde partie du ride.

d) Xtreme Spinning Coaster

Qui aurait imaginé il y a encore quelques années qu’un modèle mêlant spinning, launch et inversions allait sortir de terre ? Personne ? Le tout proposé par Mack ? Personne encore ?

Mack l’a pourtant fait ! Avec succès ?

Les premiers soupçons d’un nouveau modèle sont apparus lorsque Blue Fire s’est vu s’équipé d’un wagon spinning à l’arrière d’un des trains. Les premiers tests se sont fait en rotation libre. Le verdict est vite tombé : trop intense pour le visiteur. Les rotations sont alors contrôlées par des freins magnétiques pour permettre une meilleure expérience.

Le parc à accueillir ce prototype est Silver Dollar City, aux Etats-Unis, en 2018. Le parc est très soucieux de l’intégration de ces attractions. Le thème Steampunk a été choisi pour Time Traveler. Avis personnel mais les trains sont magnifiques :

Chaque tour est unique car celui-ci dépend de la répartition du poids dans le train. Les rotations seront alors différentes et le launch peut être pris face, dos, ou bien encore sur le côté du parcours ; idem pour les inversions.

Ce modèle est un succès. Il permet de vivre une expérience originale et peu répandue dans le monde des montagnes russes, à savoir prendre les éléments latéralement.

Vous pouvez (re)voir l’interview de Maximilian Roeser, Responsable en chef du marketing de MackRides, pour plus d’informations.

3/ Les clones

MackRides n’échappe pas à la règle de vendre des clones.

Les premiers clones de Blue Fire sont sortis en 2014 : un en Chine, Quancheng Euro Park, sous le nom original de Battle of Blue Fire, et un en Russie, à Sochi Park Adventure, Dragon.

L’année suivante, c’est encore un parc russe qui se dote du modèle, Velikolukskiy Myasokombinat à Wonder Island.

2016, le modèle s’exporte aux Emirats Arabe unis : Velociraptor, à IMG Worlds of Adventure.

En 2018, un autre parc chinois craque pour Blue Fire : Launch Coaster, à Colourful Yunnan Paradise

Wuxi Wanda City doit lui aussi accueillir un clone en 2019. Cependant, le constructeur doit faire face à un problème assez insolite : le retour de ses pièces pour causes de non-conformité ! Caprice des douanes de la ville ou bien réel danger potentiel, le constructeur doit supporter tout le coût du renvoi…

… mais depuis, la construction a pu reprendre.

Pour résumer : Blue Fire est à Mack ce que le Boomerang est à Vekoma.

Mack a aussi vendu un clone de l’hypercoaster de Lewa en Turquie : Hyper Coaster. Coaster Hipster a d’ailleurs filmé pour Coasters World des on-ride de la montagne russe et interviewé le directeur du parc :

4/ Une nouvelle filiale : VR Coaster

Les montagnes russes n’échappent pas à la nouvelle technologie. En 2015, Mack lance une nouvelle filière : VR Coaster.

Le principe est d’équiper les passagers d’un casque de réalité virtuelle afin de vivre une histoire et une expérience unique tout au long du parcours. N’importe quelle montagne russe (ou presque) peut en être équipée. D’autres attractions, comme les free fall, peuvent aussi proposer à leurs passagers l’expérience de la VR.

Le constructeur promet une image en 3D, de qualité 4K – 60 fps, synchronisée avec le ride. Les casques sont fabriqués par Samsung. De nombreux parcs Six Flags ont décidé d’équiper des montagnes russes de la VR.

Un des avantages de ce concept est, pour les parcs, de proposer une nouveauté sans trop se ruiner et ainsi redonner une nouvelle chance à une attraction qui était (peut-être) en perte de visiteurs.

Le parc peut demander n’importe quelle histoire : une course poursuite, une chevauchée fantastique, une balade dans l’espace…

Ce concept novateur est-il exempt de défauts ?

La VR nécessite l’installation du casque sur les passagers, le réglage du film… et après le ride il faut récupérer tous les casques, éventuellement les nettoyer pour les prochains passagers. Tout ce processus diminue le débit d’absorption de visiteurs, ce qui crée des files d’attente plus longues (sans compter toutes les lingettes utilisées pour le nettoyage).

Pour partiellement pallier ce problème, certains parcs ont mis en place des files d’attente spécifiques pour les visiteurs souhaitant tenter l’expérience. C’est le cas de Bobbejaanland sur Revolution, ou plutôt Mount Mara. La première partie du train est réservée à la VR, le reste pour le rider classiquement. Il reste malgré tout le temps incompressible d’installation.

Que se passe-t-il si l’image bugge durant le ride ? Alors que le passager fait face à une image fixe ou a une désynchronisation de la vidéo, le ride continue. Conséquence : il est très probable d’attraper la nausée !

Beaucoup d’entre vous se sont déjà posés la fameuse question : quel est l’intérêt de la VR ?

Proposer une nouvelle expérience, certes. Redonner un coup de jeune à une montagne russe, en faisant passer le tout pour une nouveauté ? C’est du marketing. Quid des montagnes russes équipées de la VR mais situées dans un cadre magnifique, comme le train de la mine d’Ocean Park ? Est-il nécessaire de se gâcher la vue avec un casque ? Chacun se fera sa propre opinion.

Certains parcs ont déjà fait marche arrière, c’est le cas d’Alton Towers qui a retiré la VR sur Galactica.

Si vous souhaitez tenter l’expérience de la VR, tous les coasters et flat rides équipés par Mack sont ici.

Les projets à venir

MackRides a des projets pour les années à venir :

  • Freizeitpark Plohn remplacera un Flitzer (Zierer) par un BigDipper nommé Dynamite
  • Efteling a décidé d’investir dans un dueling family launch, Max & Morizt
  • Paulton’s Park recevra un clone de Sierra Winder (spinning)
  • Six Flgs Fiesta Texas accueillera le PowerSplash initialement prévu Six Flags Dubaï
  • Europa Park prévoit d’ouvrir un nouveau quartier accompagné d’une nouvelle montagne russe, sans plus de précisions
  • Legoland Korea se dotera d’une Wild Mouse
  • Lionsgate Entertainment World ouvrira un Junior avec de la VR
  • Le Pal a été séduit par un SuperSplash

Pour conclure

Au fil des années, Mack a su se réinventer à travers différents modèles et la maîtrise de nouvelles technologies : triple launch, table de transfert rotative, spinning à launch…

La marque de fabrique du constructeur reste ses sièges : confortables, laissant le corps en liberté, et autorisant l’accès à bord des trains à partir d’1m30 ! Un régal pour les enfants qui ne grandissent pas vite…

Sur le parcours, le launch sert à démarrer le ride, pas à ne faire qu’un avec le siège. On a tous hâte de franchir l’heartline roll, un instant de liberté intense planant et jouissif.

Cet article se finira sur cette question ouverte : à l’avenir, le constructeur peut-il devenir un sérieux concurrent de son homologue helvétique, Intamin ?

 

Si vous souhaitez visionner une vidéo en anglais sous-titrée sur toute l’histoire du constructeur, c’est ici !
Retrouvez tous les modèles du constructeur sur le site officiel.

Un grand merci à KingRCT3 pour toutes les trouvailles schématiques et explicatives concernant les sièges !

 

Article de Røyk
Juillet 2019
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