Avant tout je tiens à remercier Madame Jacqueline Lejeune, tout particulièrement et au nom de Coasters World, d’avoir répondu positivement à notre demande, et de nous avoir accueilli dans son parc d’attractions : Walygator, pour cette interview qui s’est déroulée le lundi 13 juillet 2015.
Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots votre parcours professionnel, ainsi que les motivations qui vous ont poussées à racheter le Parc Walygator en mars 2013 ?
Jacqueline Lejeune : J’ai toujours été dans les affaires et chef d’entreprise. Même PDG d’une entreprise cotée en bourse, et que j’ai introduite en bourse. J’ai repris Walygator car je ne voulais pas que le parc ferme ses portes définitivement et qu’il soit démantelé.
Je trouvais que c’était très intéressant de gérer un parc d’attractions et c’était nouveau pour moi. J’ai fait beaucoup de benchmarking avant de prendre ma décision concernant le rachat. C’était un peu pour moi un challenge de relever cette entreprise qui était vouée à une fermeture. Même à mon âge (rires), j’adore les challenges et pour le moment je touche du bois car j’ai tout réussi d’un point de vue professionnel dans ma vie. Je pense que pour Walygator, le challenge est grandement réussi d’un point de vue financier car, pour l’exercice 2014 ,nous avons fait environ un million d’euros de bénéfice.
Il reste encore énormément de travail à faire pour renouveler les attractions, thématiser les zones et développer le parc mais je suis très sereine. Je tiens tout de même à dire que ma plus grande satisfaction est de voir les visiteurs heureux à Walygator.
Il y a quelques mois, nous avons pu lire sur les forums que le parc allait être vendu au groupe Looping ? Vous confirmez ?
Le parc Walygator ne sera pas vendu au Groupe Looping, ni à quelconque groupe que ce soit. Je ne démens pas que certains investisseurs se sont rapprochés de moi pour me faire des offres de rachat. Je ne suis fermée à aucune proposition et écoute ce qu’ils ont à me proposer. Actuellement, je n’ai rien eu d’intéressant à ce sujet et ce n’est pas mon objectif pour le moment. Bien entendu, si l’on me propose 50 millions d’euros, je signe tout de suite car je suis opportuniste (rires). En tout cas, je ne cherche pas à le vendre, soyez rassuré.
La question qui me vient en tête : allons-nous avoir une saga familiale avec la reprise par vos petits-enfants comme avec Nigloland ou Europa Park?
Pas de saga familiale envisageable tout de suite car mon petit fils a seulement 18 ans et ma petite fille 12 ans. Pour le moment, ils ne sont pas très intéressés par le parc, bien que mon petit fils vienne m’aider de temps en temps car il est majeur. Aujourd’hui, je souhaite qu’ils continuent leurs études, et ensuite on verra ce qu’ils veulent faire.
Quels sont les changements que pourront voir vos visiteurs durant cette saison 2015 ?
Nous avions une zone qui ne me plaisait pas du tout au niveau du rafting avec ces statues greco-romaines… qui étaient plutôt vieillissantes, et je pèse mes mots. Nous nous sommes dit plutôt qu’investir dans une nouvelle zone, il fallait mieux refaire tout ce qui existait déjà au sein du parc, cela afin de lui redonner une image, faire revenir nos visiteurs, en conquérir de nouveaux et les satisfaire.
Le thème de la zone a été choisi par ma fille qui est passionnée par les parcs d’attractions. Elle a fait les quatre coins du monde et je crois qu’elle aura bientôt fait tous les parcs d’attractions. Aujourd’hui, elle me dit « maman ce qu’il faut mettre là c’est des dinosaures ». C’est dans l’air du temps, tendance et suite au battage médiatique qui sera fait autour de Jurassic World, c’est une très bonne idée.
Ce fut un gros travail en temps, en hommes et surtout en argent car nous sommes à plus de 1,4 millions d’investissement entre la re-thématisation de la zone, les animatronics, l’attraction Magic Bikes de chez Zamperla…
Au niveau de la mécanique du rafting, avez-vous apporté des modifications, comme par exemple pour l’embarquement/débarquement des passagers afin d’augmenter le débit ?
Cela ne s’inscrit pas dans notre projet initial de re-thématisation. Au niveau de la conception mécanique de l’attraction, nous n’avons rien touché. Il y aura sans doute dans les prochaines années des modifications au niveau de la gare avec l’installation d’un tapis comme aux bûches. Pour le moment, ce n’est pas la priorité car cela coûte au bas mot 150 000 euros.
CDe mon point de vue, je préfère actuellement mettre cet argent ailleurs… Comme par exemple dans la rénovation des sanitaires afin de retirer à la fin de l’année 2016, l’ensemble des toilettes Algeco. C’est sûr qu’il y a un peu d’attente aux bouées avec le système existant mais rien de méchant. Vous savez, quand je vais dans un parc, j’attends aussi et tout le monde patiente dans les files d’attente. Quand il fait chaud, les visiteurs se ruent vers les attractions aquatiques donc c’est normal que le temps augmente.
Quand les visiteurs n’attendent pas, ils disent « oh, il n’y a personne dans ce parc » et quand ils attendent, « il y a trop de monde ». L’être humain n’est jamais satisfait.
Autre nouveauté 2015 dont vous n’avez pas parlé, c’est le Air One Maxx qui est arrivé il y a quelques jours au sein du parc. Pouvez-vous nous donner les raisons de l’installation d’une telle attraction ? Pourquoi une attraction foraine alors que vous n’aimez pas ça ?
Ce n’est pas une attraction foraine qui va rester au sein du parc. Je l’ai louée pour 2 mois et 1 semaine à un forain.
Nous avons connu il y a quelques semaines des déboires avec notre wooden l’Anaconda. J’ai donc pris la décision de le fermer jusqu’à la fin saison 2015, pour le moment. De ce fait, les visiteurs avaient le droit d’avoir quelque chose à la place, en complément. Pour remplacer l’Anaconda, il aurait fallu un coaster mais cela n’est pas possible au niveau des délais fournisseurs et ce n’était pas le but, qui était tout simplement de faire plaisir aux visiteurs.
Je maintiens et tiens à réitérer mes propos en disant qu’il n’y aura jamais d’attraction foraine installée sur le parc de manière définitive. Dans ce cas bien précis, c’est et restera du provisoire et les brochures de l’été relaient cette information. Les attractions de même type à Walygator seront retirées progressivement dans les prochaines années, dans le cadre du développement des futures zones.
Dans le cas où cette attraction ferait fureur auprès de votre clientèle, que serait votre choix ?
Je ne pense pas que ce soit une attraction pour les parcs. On verra éventuellement dans le futur pour une attraction offrant des sensations similaires mais pour le moment, il n’y a rien sur le marché qui me convienne.
Je ne veux pas que des attractions à sensations mais de tout. Si vous avez ce type d’attraction vous allez avoir beaucoup de jeunes, sachant qu’aujourd’hui le pouvoir d’achat n’est pas forcément dans cette catégorie de la population. Quand vous avez la famille, il y a les grands-parents, les parents et les enfants donc ça consomme. Vous savez aussi bien que moi comment se gère un parc.
En résumé : les entrées c’est pour entretenir le parc. Mais c’est bien la restauration, les à-côtés comme les boutiques…qui font que l’on investit ou pas. Je ne dis pas qu’il ne faut pas d’adolescents car c’est eux la plupart du temps qui entraînent la famille vers les parcs. J’aurai toujours de la sensation comme avec le Monster, le G-Lock… et ensuite mon but est de jongler entre de la sensation et du familial. Il faut un bon équilibre, sinon cela ne fonctionne pas.
Pour revenir à l’Anaconda, une partie de la piste a été refaite cette année, donc pourquoi est-il fermé ? Va-t-il rouvrir ?
Il y a quelques semaines, GCI est venu au parc afin d’expertiser le wooden dans le but de le remettre en état, pour que l’on soit tranquille. Le verdict est tombé, il faut que l’on mette de nouveau la bagatelle de 500 000 euros. Cela fait déjà trois ans que cette même somme est investie chaque année. La facture s’élève déjà à 1,5 millions d’euros, ce qui est très conséquent.
Un wooden est un gouffre financier dans un parc. Je constate que depuis plusieurs années, de nombreux parcs remplacent leurs woodens tout bois par un coaster en acier ou soit ils font appel à Rocky Mountain Construction Group pour l’Ibox Track. Faire appel à cette entreprise coûte très cher car il faut tout refaire en une seule fois : changement de l’ensemble des rails, du système lift, du banc de freinage et des trains. Il faut compter plusieurs millions d’euros. Cela correspond au prix d’un nouveau coaster, donc à choisir, je préfère tout acier.
Je ne vous cache pas que s’il n’y avait que moi, il n’existerait plus depuis longtemps. C’est moi qui prends la décision finale mais j’aime bien être appuyée par mon équipe et c’est le but. Actuellement, elle est partagée car j’ai la moitié qui sont pour et l’autre partie contre. Je ne suis pas la reine en disant « je fais ci, je fais ça » donc je pense que je vais lancer sur internet un sondage auprès de nos visiteurs, des fans… pour prendre la bonne décision. S’il s’avère qu’il faut garder l’Anaconda pendant plusieurs années, je ne pourrai pas investir dans un gros coaster afin de le remettre en état au fur et à mesure du temps.
Je pense qu’en le gardant, on n’aura jamais une satisfaction totale auprès de nos visiteurs car il secouera toujours, bien qu’à l’heure où je vous parle GCI a déjà rénové environ 40% de l’attraction. Si nous le refaisons cette hiver, cela fera 70% car il en a besoin c’est indispensable pour une réouverture au public. Malheureusement, il restera toujours 30% qui sera à faire dans les prochaines années, en raison du coût exorbitant de la rénovation. J’ai fait personnellement l’attraction au mois de juin et j’ai arraché le bras de mon partenaire qui se trouvait à côté de moi afin de me cramponner tellement cela secouait.
A l’heure où je vous parle, je ne peux pas vous en dire plus sur l’avenir de l’Anaconda. C’est vrai que c’est l’emblème du parc mais il ne faut pas vivre avec le passé mais voir l’avenir.
Beaucoup de parcs investissent dans des coasters, pourquoi pas vous ?
Dans le futur, je vais investir dans un nouveau coaster c’est sûr, mais pas du même type que le Monster. Je souhaite avoir prochainement un modèle familial, original, unique… avec de la sensation mais pas trop. Cela afin qu’il soit accessible à l’ensemble de la famille. Ce que j’aimerais voir dans le parc c’est un coaster du type train de la mine, pour vous donner une idée. Avec une grosse thématisation et des sensations quand même, mais pas trop afin qu’il soit accessible dès un mètre ou 1,20 mètre au maximum. A l’heure où je vous parle, mon directeur technique planche sur le projet. Il est en pleine recherche de constructeurs de qualité, je tiens à le souligner mais les délais entre la commande et la livraison sont longs.
Lorsque le Monster a été acheté, il y avait dans le lot un Wild Mouse de la société Mack Rides. Celle-ci était dans un très mauvais état donc j’ai préféré dire stop plutôt qu’investir des milliers d’euros pour le remettre en état de marche. De plus, à thématiser cela aurait été très compliqué car c’était un modèle de foire, donc j’ai préféré le revendre. On y viendra sûrement un jour dans l’installation d’un coaster de ce type car cela fait fureur dans les parcs d’attractions auprès des familles. C’est certain que pour des fans comme vous c’est du classique mais pour nous c’est une valeur sûre avec une dépense raisonnée, maitrisée et sans surprise, avec des coûts de maintenance raisonnables.
Financièrement, nous sommes totalement autonomes. On ne fait pas parti d’un groupe, donc ne vous attendez pas à avoir un coaster dès demain à 10 millions d’euros. Je sais que ces paroles vont vous décevoir (rires).
Comment se porte le parc financièrement ?
Pour l’exercice 2014, nous avons attiré 440.000 visiteurs, ce qui se traduit par un chiffre d’affaire proche des 9 millions d’euros. Pour l’exercice 2015, nous sommes déjà à plus de 25% en terme d’entrées et de CA par rapport à la même période de l’exercice précédent. Nous sommes très heureux mais rien n’est joué car l’été sera décisif puisque cela représente notre plus grosse période. La saison dépend en grande partie du climat que l’on ne maitrise pas malheureusement.
Cette année, j’espère augmenter le CA car par rapport aux années précédentes depuis le rachat, je refuse en 2015 les billets jaunes (billets gratuits distribués par l’ancienne direction). En 2013, nous en avons eu 110 000 et en 2014 environ 30 000. C’était pour nous remercier d’avoir repris le parc !
L’avantage de Walygator, c’est qu’il possède une zone de chalandise importante avec toutes les régions qui bordent la Lorraine. Le Luxembourg représente une part non négligeable dans nos finances. Pour cette raison, nous renforçons notre communication dans ce pays car les habitants ont un pouvoir d’achat élevé donc le ticket moyen s’en ressent nettement. Par exemple, le 23 juin nous n’ouvrons que pour eux car c’est la fête nationale. Le panier moyen est bon car il est au-delà de 38€ donc ce sont ces gens là que je veux aller chercher.
Cette année, je n’ai pas augmenté le billet individuel, mais le pass annuel. Me diriez vous pourquoi? En moyenne, le nombre de passages pour un pass est de 4 dans les autres parcs. En ce qui nous concerne, il est entre 30 et 40 passages car les personnes qui le possèdent viennent presque tous les weekends. Bien entendu, ces gens là ne dépensent pas au sein du parc, il faut le savoir.
Mon objectif d’ici deux ans est de dépasser la barre des 500.000 visiteurs mais surtout d’augmenter le ticket moyen par visiteur (dépense d’un visiteur hors coût du billet d’entrée) afin de dépasser comme mes confrères la barre des 15 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Le parc est très grand en superficie par rapport à sa fréquentation annuelle, est-ce un handicap ?
C’est très bien car on a de la place (rires). Trêve de plaisanteries, il n’est pas très grand mais il est grand. Je vais vous dire que quand nous faisons des opérations au 15 août, des nocturnes, Halloween… et que nous avons plus de 25.000 visiteurs, il est trop petit.
Pour qu’il fasse « plein » il faut 7000 visiteurs, si nous sommes en dessous de cette fréquentation il fait vide. Lors du rachat, j’avais pensé à réduire les allées en rajoutant des bordures du fleurs, des arbres ou bien même des décors. Il ne faut pas oublier que si nous voulons faire plus dans le futur, nous pourrons le faire. C’est un grand avantage, un luxe que tous nos confrères n’ont pas la chance de posséder. L’infrastructure est présente donc je la garde. S’il fallait faire des grandes allées, j’y réfléchirais avant de signer.
Le confort de la clientèle est votre seconde priorité après la sécurité. Cependant, il y a toujours des toilettes Algeco depuis le rachat…
Vous n’avez pas vu tous ceux que nous avons refaits depuis deux ans. Nous refaisons en moyenne trois blocs sanitaires par an. Nous ne sommes là que depuis très peu de temps donc il faut nous laisser le temps. Les toilettes près des tasses sont en cours de réfection et devraient être achevées avant la fin de la saison. La première année, il n’y avait que des Algeco absolument partout car nous n’avions eu les clés du parc qu’au mois de mars. On aurait pu refaire les toilettes comme ça, si vous voyez ce que je veux dire, mais je ne voulais pas. Quand on refait à neuf, on casse absolument tout et on reconstruit. Entre avant et après rénovation, ce n’est plus comparable. C’est bien mieux et plus professionnel !
Vous avez construit un plan de développement du parc avec une vision sur plusieurs années. Qu’en est-il ?
Il faut nous laisser le temps tout de même car nous ne sommes présents que depuis deux ans. Paris ne s’est pas construit en un jour. Quand on voit nos collègues, par exemple: Fraispertuis et Nigloland, cela fait plus de 25 ans qu’ils ont le même parc à destination de la famille. Je pense pouvoir obtenir ce genre de parc, en termes de qualité, développement… d’ici quatre ans. On aura bouclé la thématisation des zones existantes dans ce laps de temps, si nous ne rencontrons aucun problème.
Ensuite on s’attaquera aux grandes nouveautés. Nous en avons tous les ans, certes ce n’est pas de grosses nouveautés mais elles ont le mérite d’exister et de satisfaire notre clientèle. Bien entendu, si nous avons une belle opportunité au niveau d’une nouvelle attraction arrivant sur le marché, on réadaptera nos plans. Nous sommes opportunistes et nous ne voulons pas passer devant une bonne affaire. J’aime bien rajouter des attractions que nous ne trouvons pas dans tous les parcs et le Air Race de Zamperla (G-Lock) s’y prêtait bien car rare en Europe et unique en France.
Pour l’année prochaine, nous avons un choix à faire pour la re-thématisation des trois zones restantes. Nous n’en ferons qu’une car nous allons de surcroit se pencher sur le Monster. Cet hiver, il sera entièrement repeint. Actuellement, nous faisons informatiquement des essais de couleurs pour que cela soit en adéquation avec le thème de la future zone. Je peux déjà vous dire qu’il ne sera pas noir. Il en avait besoin car c’est un des emblèmes du parc. La gare sera couverte et il y aura également quelques surprises sur le parcours mais je ne vous en dis pas plus pour le moment car nous sommes toujours en pourparlers avec les fournisseurs.
Au niveau des applications et du marketing, nous avons l’impression que le parc s’essouffle et n’y arrive pas. Allez-vous réagir ?
Concernant le wifi, nous avons de grandes difficultés à l’obtenir dans les bureaux alors dans le parc, ce n’est même pas la peine. Actuellement, je regarde avec l’opérateur téléphonique Orange pour faire venir la fibre optique jusqu’au pied du parc. Cela permettrait de l’installer au sein du parc et de mettre des applications diverses comme on peut avoir dans les grands parcs d’Orlando et du monde. Je trouve cela très bien, et cela nous permettrait d’être dans l’air du temps. Ce serait une idée innovante par rapport à la plupart de nos collègues de même taille sur le marché français. Le lotissement qui se trouve derrière le parking est équipé de la fibre et Amnéville aussi. A l’heure d’aujourd’hui, j’attends l’offre car il faut juste traverser le parking et nous serons raccordés.
Concernant le marketing et la communication, nous allons faire appel à une société de développement d’image. Le parc a été tellement massacré par l’ancienne direction qu’il faut absolument que l’on redore le blason de Walygator. Cette entreprise va nous y aider!
Irez-vous à l’EAS et à l’IAAPA ?
Je ne suis pas du métier donc je vais à beaucoup de salons, dont ces deux là. A chaque fois, je suis accompagnée par mon équipe qui est très compétente et du secteur. Pour développer le parc rapidement, je souhaiterais acheter beaucoup de choses mais vous savez très bien comme moi que les délais fournisseurs chez les grands de ce nom sont très longs. Lors de la commande d’un coaster chez Mack-Rides, il faut attendre plusieurs années avant de le recevoir. Pour tout parc dont la direction a changé récemment, c’est un frein.
Pour terminer, avez-vous une exclusivité à nous communiquer concernant Walygator ?
Il est trop tôt dans la saison pour que je vous donne de plus amples informations par rapport aux éléments que je vous ai déjà communiqués. Sachez que pour la saison prochaine tout est lié à l’Anaconda.
Par ailleurs, je tiens absolument à ce que le parc soit écologique et respecte le plus possible l’environnement. Pour cette raison, je suis en phase de signer un contrat concernant le remplacement de tous les véhicules essence du parc en passant à l’électrique. On projette beaucoup sur cet item.
Un grand merci pour votre gentillesse, de nous avoir accueillis au sein de votre parc et nous avoir consacré du temps.
Merci de votre sympathie, et j’espère vous voir très bientôt sur le parc. Bonne journée.
Propos recueillis par Mathieu C.
Juillet 2015
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